Organismes partenaires du projet

Le projet Insula rassemble cinq partenaires de recherche aux expertises complémentaires:

  • Centre International de Recherche en Agronomie pour le Développement (CIRAD)
  • Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAe)
  • Institut Pasteur de la Guadeloupe (IPG)
  • Université de Leuven (KUL)
  • Université des Antilles (UA)
 
 

Le CIRAD (http://antilles-guyane.cirad.fr/) contribue depuis 60 ans au développement durable de l'agriculture en Guadeloupe, par ses recherches finalisées, par l'appui qu’il apporte aux producteurs et éleveurs et par le transfert de ses innovations par le biais de formations. Avec ses partenaires, l'aide des collectivités locales, des services de l'Etat et de l'Europe, il contribue au rayonnement scientifique de la Guadeloupe dans la région Caraïbe, dans les domaines de l’agriculture, de la santé animale et de l'environnement.

Le CIRAD anticipe et gère les risques sanitaires infectieux liés à l’élevage et à l’agriculture en menant des recherches finalisées sur les maladies infectieuses d’intérêt pour la santé vétérinaire, la santé publique (zoonoses) et la santé végétale, en collaboration avec les autres territoires de la Caraïbe. Acteur reconnu au niveau régional et international dans ces domaines, il est un acteur important des réseaux régionaux de surveillance et de contrôle des maladies animales (CaribVET) et végétales (CPHD).

Le CIRAD s’appuie en Guadeloupe sur un effectif de 130 agents dont 25 chercheurs et sur des infrastructures de pointe, dont un laboratoire de haute sécurité de confinement 3 destiné à l’étude de pathogènes de classe de risque 3 et de leurs vecteurs, des laboratoires de biologie cellulaire, de biologie moléculaire et d’immunologie, une plateforme de séquençage, une animalerie et un total de 48,6 hectares de domaines expérimentaux.

L’Institut Pasteur de la Guadeloupe (IPG, www.pasteur-guadeloupe.fr), fondation privée reconnue d’utilité publique, possède 2 unités de recherche. L’unité de la Tuberculose et des mycobactéries a plus de 20 ans (1993) et est spécialisée dans l’épidémiologie moléculaire et l’étude de la migration des bacilles tuberculeux à travers le monde et la Caraïbe en particulier. Depuis 15 ans, elle a développé des bases de données de génotypage de tuberculose (6 versions successives), dont la dernière contient des données de génotypage sur 112 000 isolats cliniques de bacille tuberculeux provenant de 170 pays et constitue aujourd'hui la plus grande base de données de génotypage dans le monde. 

L’unité Environnement-Santé est, elle, de création plus récente (2012). Ses trois axes de recherche (entomologie, pathogènes de l’environnement, diffusion de la résistance aux antibiotiques via l’environnement) lui ont permis de nouer de nombreuses collaborations avec les institutions de recherche Guadeloupéennes.

D’autre part, l’IPG se spécialise dans les activités de bioinformatique (WGS, métagénomique) et certains de ses scientifiques ont déjà été formés à ces aspects. L’IPG s’appuie sur des  infrastructures de pointe (laboratoire de sécurité P3, Maldi-TOF/TOF, …)

L'Université Catholique de Leuven (KUL, https://www.kuleuven.be/lang/fr) est actuellement la plus grande université de Belgique en termes de financement et de dépenses de recherche. Elle est un membre fondateur de la Ligue Européenne des Universités de Recherche (LERU). KUL mène des recherches fondamentales et appliquées dans toutes les disciplines universitaires avec une orientation internationale claire. KUL est classée 14e université européenne dans le classement du Times Higher Education et première université européenne dans le Top 100 de Reuters des institutions les plus innovantes au monde, pour la quatrième année consécutive. KUL emploie 7 296 chercheurs au sein de son personnel académique (2018).

Elle dispose d'un service de transfert de technologie très expérimenté, le KU Leuven Research & Development (LRD), qui comprend une équipe multidisciplinaire d'experts chargés de guider les chercheurs dans leur recherche appliquée et l'interaction avec l'industrie et la société, ainsi que la valorisation de leurs résultats de recherche (124 entreprises spin-off).

L’Université des Antilles (UA, http://www.univ-ag.fr/) est implantée sur les deux département-régions de Guadeloupe et Martinique. Le dispositif de recherche de l’UA s’appuie sur 21 EA, 6 UMR dont 4 ont l’UA comme établissement de rattachement et 4 structures fédératives (2 UMS, 2 FED). Les équipes exercent leurs actions dans différents secteurs disciplinaires, en particulier les Sciences de la Vie, les Sciences Mathématiques et de la Matière. La politique scientifique de cet établissement est soumise à quatre impératifs forts :

1) poursuivre le développement de recherches et de compétences disciplinaires de niveau international sanctionnées par des publications dans des revues indexées et par une évaluation par les pairs ;

2) contribuer au développement harmonieux et au rayonnement de chacune des régions par le biais de programmes pluridisciplinaires, en synergie et/ou en coopération avec les organismes de recherche présents sur chacun des territoires ;

3) renforcer sa position et son influence par un accroissement des coopérations efficientes avec les universités et organismes de recherches de la zone Caraïbe-Amérique soumises à des contraintes climatiques et à des problématiques de développement similaires ;

4) se doter des moyens financiers, humains et instrumentaux nécessaires au fonctionnement, au développement et à l’accroissement de la compétitivité du dispositif de recherche.

Au cours des exercices antérieurs, cette quadruple nécessité a progressivement induit une structuration des actions de recherche autour de problématiques impulsées par l’Europe, l’Etat et les Régions d’appartenance via les projets financés dans le cadre des Contrats Plans Etats Région, des Programmes Opérationnels et autres dispositifs de financement associés.

Le centre INRAE inter-régional Antilles-Guyane (www.antilles.inra.fr) dont le siège est en Guadeloupe est le seul centre INRAe implanté en milieu tropical. Ses activités concernent principalement les 3 régions françaises d'Amérique (Guadeloupe, Guyane et Martinique) et au-delà tout l'outremer français et les pays des régions tropicales humides. Il développe ses connaissances des milieux tropicaux, en collaboration avec les laboratoires des centres de France métropolitaine et ses partenaires régionaux et internationaux. La diversité des sols, des climats, des paysages, des productions, des contraintes agronomiques et économiques, offre un laboratoire naturel exceptionnel pour les recherches sur l’agriculture, l’environnement et l’alimentation en milieu tropical humide. C’est la raison du développement, depuis plus de 60 ans, d’équipes de recherche ayant une expertise reconnue sur les solutions agronomiques et technico-économiques adaptées au développement des productions animales et végétales des Antilles et de la Guyane Française, et des pays de la zone Caraïbe – Amérique tropicale.